De la photographie au boutis, sans m’être attardée sur le verre.
Depuis de longues années, je suis passionnée de photographie.
J’aime transcrire, révéler avec la lumière les paysages, des natures mortes et les végétaux. J’aime construire une image, l’éclairer pour mieux en révéler telle ou telle facette, tenter de partager mes émotions, la transcender sous le labo informatique, plonger mon regard dans l’image.
Il y a quelques années, j’ai été subjuguée par le travail de thermos-fusing du verre que réalisait une jeune femme. Pendant un long moment, j’ai admiré le travail des autres.J’ai même songé à pratiquer cette technique. Faute de temps et devant le coût d’un four j’ai mis cette idée en sursis. Des idées de réalisations m’attendent toujours dans un carnet.
Là encore, j’aime la transparence de ce matériau qui, selon les couches, les incrustations, la teinte, laisse plus ou moins passer la lumière pour révéler les différentes facette d’une réalisation.
Récemment, au détour de mes ballades sur le net, j’ai été émerveillée par des boutis, ces broderies qui consistent à remplir des motifs cernés d’un point avant à l’aide de mèches de coton. Cet artisanat, cet art ancien que je ne connaissais pas s’apprécie sous une lumière rasante mais aussi par transparence.
Finalement, la boucle est bouclée : j’aime écrire avec la lumière, quelque soit le support.
Voici donc, modestement, ma première création déjà pleine de projets.
Et je ne doute pas qu’un jour, une photo puisse devenir boutis.