Un nouvel ensemble de boutis, à la couleur non conventionnelle.

                                                                       

                 Les 2 derniers boutis que je viens de réaliser vont peut-être faire hurler les puristes.

Non pas parce que le dessin n'emprunte rien à la tradition provençale :

j'envisage le boutis comme une technique de création, qui se veut aussi contemporaine.

Mais à cause de la couleur.  Noire. Certes ce résultat est involontaire : Je ne souhaitais pas réaliser cette pochette de soirée et cet étui à peigne en blanc. Mais je n’ai pas trouvé de baptiste d’un autre couleur que le blanc ou le jaune qui ne me convenait pas. Aussi j’ai, après réalisation tenté une teinture machine pour obtenir un joli gris. Avec un résultat noir !

Finalement bien adapté à une pochette de sortie et à un objet qui va trainer pendant de longues années au fond de mon sac à main. 

                                                                                                 

Comments

[sygrid]

Je me promenais sur le net à la recherche de sacs en fausse fourrure, en bouti etc et je suis tombée Baba devant ta dernière création. Je n'avais pas vu que tu était atteinte d'une maladie comme quoi ... SACHES que tu es d'abord une créatrice talentueuse!

PS:
Le hasard fait que je suis également atteinte d'une maladie rare et peu réjouissante mais que à ton exemple je crée ou vivre et vis pour créer ! bonnes fêtes et merci!

[Catherine]

Juste un mot pour saluer ce blog que j'ai consulté du début à la fin.
Tes photos sont superbes et pleines de cette semsibilité qui est la tienne.
Le boutis : super le petit sac. Finalement le raté de couleur est positif. Moi, les "travaux d'aiguilles", c'est pas vraiment mon truc en dehors du point de croix et j'admire celles qui ont le don des aiguilles pour le boutis, le patch, la broderie traditionnelle, la couture qui sont bien plus créatifs que mes croix sur une toile d'après une grille.
Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est la qualité de ton écriture et la façon dont tu nous parles de ta maladie.
Tu dis que cela ne se voit plus que tu étais première de la classe. PARDON mais c'est encore bien évident. Tu dois te corriger, et alors ! Cela n'enlève rien à la qualité de ton écriture. Pourquoi n'écris tu pas un livre ? Tu racontes ton quotidien avec simplicité et un style qui nous fait ressentir cette souffrance, cette détresse permanente et ce désir de positiver malgré tout, de te battre pour continuer. Tu nous aides à comprendre, à relativiser nos petits bobos. Et il y en a beaucoup qui devraient te lire pour se rendre compte que leur vie à eux n'est que du bonheur et qu'il cessent de se plaindre pour tout et rien.
Amitiés
Catherine