Magnétothérapie : évolution
Il y a quelques années déjà, je vous faisais part de ma découverte de la thérapie par les aimants, en particulier de la magnétothérapie pulsée, et des bienfaits que je commençais à en retirer. En voici aujourd’hui un bilan.
Celui-ci ne s’applique pas à ces quatre derniers mois. Je suis en effet en pleine crise, probablement due à 2 autres problèmes de santé d’une part, et à l’absence de traitement par magnétothérapie pulsée d’autre part pendant plusieurs mois.
Vous qui me suivez, vous aurez remarqué qu’en 2013, je fus beaucoup moins présente sur mon blog.
En fait, j’étais occupée à autre chose. A me refaire une santé, recommencer à vivre …presque normalement. Ou plus exactement à progresser dans ce sens.
A marcher, chaque jour jusqu’à 3 km, soit une demi-heure, puis à courir des petits bouts de ce trajet. Certes tout doucement et à toute petite dose mais l’important c’est de progresser. Je pouvais marcher droite, et non l’échine courbée comme une très vieille qui tente d’extirper trois pas de plus du fin fond de son épuisement. Réapprendre à monter l’escalier dans la journée sans appréhension, sans me limiter à une descente et un gravissement quotidien vers ma chambre.
A me maquiller, de nouveau. Je pouvais, enfin, et sans flinguer ma journée, retrouver un peu de féminité.
Certes j’ai dû recourir à une coiffeuse pour le faire assise, coudes posés. Mais c’était sans comparaison par rapport aux ressources qu’il me fallait mobiliser quelques temps auparavant pour, simplement, être propre. J’ai, à nouveau, produit mes larmes « maison ». Pas tout le temps, ou en trop grande quantité. Cela m’oblige alors à ne plus maquiller les yeux sous peine de fêter halloween trop souvent. Retour à la case départ !
Puis, avec le retour inattendu des bâillements, j’ai réalisé que cela faisait des années que je ne baillais plus ! Là encore, ce n’est pas bien régulé : je connais maintenant le sens premier de « bailler à se décrocher la mâchoire.
A mieux, et plus, m’occuper des enfants, même si grandissant, ils ont moins besoin de moi.
A refaire un peu de courses plus facilement, le marché aussi. Bien que marcher plus réfléchir, comparer des prix…cela faisait encore beaucoup pour moi. Mon mari a dû continuer à assumer, mais je pouvais être à son coté.
A m’occuper de la maison, petite touche par petite touche : repasser, d’abord assise, puis debout aussi ! Refaire un peu plus de ménage. Vous en connaissez beaucoup qui s’exclament « you ouhhh » parce qu’ils viennent de réussir à passer
l’aspirateur ? J’ai du très vite abandonner ce dernier pour le balais, moins fatiguant. Mais j’ai pu nettoyer le sol.
Conduire davantage aussi : 45 mn sans pause repos ! Voyager par les transports en commun était même redevenu possible sans aide, et sans me perdre, sans oublier dans la minute vers quelle direction j’allais.
Les mots sont un peu moins restés coincés quelque part dans mon cerveau.
Bref, moins de fatigue. Et surtout moins de mouvements difficiles ou impossibles, de douleurs .
Je ne pouvais pas assumer à nouveau une journée normale. Mais j’étais tellement mieux.
Quand cette crise sera passée, je devrais recommencer, petit à petit, ce parcours progressif.
Qu’importe, je n’ai qu’une hâte : refaire ce parcours.
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