Sale temps pour une fibro
Quelque part en Touraine, ce 26 avril. Le soleil est radieux, la chaleur estivale. Super, je vais pourvoir faire des soins « développement durable » : m’installer dehors de manière à ce que le soleil chauffe tout mon corps en remplacement d’une couverture électrique et de bouillotes. Depuis des jours, mon corps tout entier n’est que douleurs et tensions. J’ai hâte de revoir ma kiné.
Sauf que c’est la deuxième semaine de vacances de mes ados, que je suis déjà fatiguée par la première. Et que nous avons doublé le nombre d’ados pour une semaine. 4 garçons pleins d’énergie, hyper contents de se retrouver, ça remue, ça brasse, ça rit, ça fait du bruit, ça chahute, ça envahit la maison de gaîté. Surtout les deux premiers jours. Nous en sommes au 3eme jour, ils se sont un peu calmés. Ouf, je vais respirer un peu.
Vous le croyez ? Eh bien, moi, je ne le crois plus.
Le papa a décidé de leur programme : nettoyage et lavage de voitures. Bon, c’est juste un report de ce qui était prévu pour la semaine dernière : c’est beaucoup plus drôle de s’asperger à 4 cousins qu’à deux frères, non ?
Et monsieur s’active de son côté. Débroussailleuse et maintenant tondeuse. Je suis tout de même restée dehors, sous le soleil sans oublier de me protéger. Mais non, pas la crème solaire, les boules Quies. Sans désherber, faute d’énergie. Et les gars, vous ne m’en donneriez pas un peu, d’énergie ?
Rentrer dans la maison ? Mauvaise idée, la femme de ménage passe l’aspirateur.
Elle a terminé, la maison est propre et silencieuse. Je me réfugie à l’intérieur pour vous écrire, au calme, toutes portes fermées. Ah, tiens, un concert de klaxon. Pas de cortège de mariage en vue, mais concert de klaxon tout de même.
Pour une fibro ko,
Le sale temps
Ce n’est pas la pluie,
C’est le bruit
Sous le soleil d’avril.